Nous l’avions fortement demandé : la reconduction des aides à l’embauche des apprentis et plus largement des alternants est essentielle à la poursuite du développement de ces modes de formation. Et personne ne peut douter de l’impact positif de ces aides dans le développement particulièrement significatif de l’apprentissage ces deux dernières années, malgré le contexte compliqué dans lequel les entreprises évoluent.
L’aide pour laquelle nous avions milité et qui avait été mise en place en juillet 2020 s’élevait à 5 000 € pour le recrutement d’un mineur ou à 8 000 € pour celui d’un majeur.
Depuis le 1er janvier, place à l’aide unique d’un montant de 6000 €. Un coup de pouce donc pour les plus jeunes, mais également les moins qualifiés et, par voie de conséquence, pour les petites entreprises qui sont les principales formatrices de ce public. C’est une bonne nouvelle pour toutes les entreprises qui offrent des contrats d’apprentissage ou de professionnalisation quel que soit le niveau de la formation. Avec l’U2P, nous nous sommes réjouis de cette mesure mais nous avons aussitôt sollicité une pérennisation du dispositif, au moins jusqu’à la fin du quinquennat, afin que les règles du jeu soient un minimum stabilisées.